William Kamkwamba, originaire du Malawi est une véritable boîte à idées. Son parcours laisse transparaître une impressionnante détermination. Félicité il y a quelques années de cela par Al Gore, ce jeune homme, désormais âgé de 29 ans, fut obligé de quitter l’école à l’âge de 14 ans, en raison des difficultés financières rencontrées par ses parents pour assurer ses frais de scolarité. Malgré tout son avenir s’est transformé à la conception d’un moulin à vent générateur d’électricité.
Le rêve de William Kamkwamba ? Sauver son village
Malgré une scolarité interrompue à l’âge de 14 ans, William Kamkwamba, lorsqu’il prit conscience que son village était menacé par la sécheresse, se fixa pour objectif d’améliorer la situation de sa famille. Son idée ? Amener l’eau et l’électricité.
Autodidacte et passionné par la science, William Kamkwamba, âgé de 14 ans, consulte de nombreux ouvrages empruntés à la bibliothèque. En s’appuyant sur ses lectures, il parvient à fabriquer un moulin à vent à l’aide de pièces détachées usées. À la surprise de sa famille et des villageois, le moulin à vent inventé par William Kamkwamba était en mesure de produire de l’électricité.
Quelques temps plus tard, il assura l’installation d’une pompe solaire dans son village. Celle-ci visait à l’exploitation d’une source d’eau potable située dans la région dans laquelle il vivait. Pour que ses parents puissent irriguer leurs champs, William Kamkwamba construisit une éolienne. Dès cet instant, le cours de sa vie évolua.
Rapidement, les inventions de William Kamkwamba sont commentées dans la région, puis le pays, etc. La télévision, les journalistes parlent de lui. Les médias n’hésitent pas à l’inviter à participer à plusieurs conférences technologiques à l’étranger.
De nombreux investisseurs, surpris par l’histoire du jeune homme, prennent la décision de financer ses études. Dans un premier temps, William Kamkwamba est parti poursuivre ses études à Johannesburg, en Afrique du Sud, à l’African leadership Academy, lycée réputé pour son excellence.
C’est en 2014 qu’il sort diplômé de l’université de Dartmouth située aux États-Unis.
Le rêve de William Kamkwamba ? Aider le continent africain grâce à son entreprise spécialisée dans la conception d’éoliennes et de panneaux solaires.
Selon William Kamkwamba, le développement de l’Afrique doit absolument être initié par les citoyens africains eux-mêmes.
Les énergies renouvelables telles que le solaire et les éoliennes peuvent pallier au manque d’infrastructures.
Désormais, William Kambwamba s’efforce d’apporter son aide au développement de son village. Il a notamment équipé les salles de classe de panneaux solaires permettant aux élèves d’étudier alors que la nuit est déjà tombée, contribué à initier les enfants à l’utilisation d’un ordinateur.
De plus, étant devenu une personnalité publique dans son pays, l’école dans laquelle il a étudié a reçu de nombreux dons qui ont permis la création d’une bibliothèque numérique permettant de stocker les informations liées à la scolarité des élèves au sein d’un réseau local.
Son investissement dans le développement de son village est impressionnant puisque William Kamkwamba a également créé une équipe de football mixte dans l’optique d’occuper les jeunes élèves ayant abandonné l’école. Il s’agit également d’une opportunité pour les entreprises familiales de vendre leurs produits alimentaires durant les matchs de foot.
William Kamkwamba a également mis en place un projet dont l’une des composantes a permis aux agriculteurs d’apprendre à réparer et à entretenir leurs pompes à eau. William Kamkwamba espère que, grâce à cette formation, les maladies liées à la transmission hydrique pourront être considérablement réduites.
Aujourd’hui, William Kamkwamba rêve de partager ses connaissances en s’appuyant sur la mise en place d’un centre d’innovation permettant aux étudiants issus de différentes universités et d’écoles supérieures, de collaborer ensemble pour développer des concepts destinés à répondre aux problématiques auxquelles les populations africaines sont confrontées au quotidien.